A.S.F Association des secrets de famille
Portrait de Paul Fribourg

La famille Fribourg / Daltroff
Paul Fribourg nait à Paris le 18 mai 1868. Ses grands-parents israélites viennent de Lorraine, Alsace et Allemagne. C'est notamment le cas du grand-père maternel, Pierre Daltroff, né à Puttelange en Moselle ; arrivé à Paris dans les années 1830, il épouse Gertrude Kling née à Strasbourg. Les grands-parents Fribourg viennent de la région de Trèves en Rhénanie-Palatinat. Les parents de Paul, Alexis et Amélie Daltroff sont unis depuis le 24 mars 1863. Le mariage civil dans la mairie du 17e arrondissement de la capitale a sans doute été suivi d'une cérémonie religieuse dans une des synagogues parisiennes. Trois naissances ont suivi le mariage. Céline, l’aînée, est née en 1864, Salomon en 1865 et Maximilien en 1866 (ce dernier décède un mois plus tard). Après l'arrivée de Paul trois filles viennent rejoindre la famille : Elisa Reine en 1869, Eugénie en 1875 et enfin Blanche en 1879.
Le père, Alexis, a d'abord été horloger. Il a fondé une société en 1862 avec Simon Becker. Mais la société est dissoute quelques années plus tard. D'ailleurs en 1868, lors de la naissance de Paul, il est reconnu comme employé sur l’acte d'état civil. En 1879, pour la naissance de Blanche, il est alors déclaré marchand de tabac. Comme c'est souvent le cas au 19e siècle, la famille déménage souvent, en témoignent les divers actes d'état-civil. On les retrouve tantôt dans le Marais, 3e et 4e arrondissement, tantôt dans le 10e et 12e . Lorsque le père de famille décède le 21 juillet 1881, les Fribourg résident dans le 10e, au 118 rue du Faubourg Saint Martin.
Amélie se retrouve à la tête d'une famille nombreuse, dont certains enfants sont encore très jeunes. Comment peut-elle faire face financièrement ? Les aînés travaillent-ils déjà ? Céline a 17 ans, Salomon 16, Paul n'a alors que 13 ans. Les frères ou le père de Amélie apportent-ils une aide ? Amélie a-t-elle reçu une dot qui lui permet d'affronter les problèmes financiers ? Il faudrait voir le contrat de mariage signé le 11 mars 1863 chez Maître Potier de la Berthellière. En 1886, Céline Fribourg quitte le domicile maternel, 8 boulevard des Italiens lorsqu'elle épouse Eugène Maurice. Le grand-père, Pierre et l'oncle Ernest sont les témoins. Ensuite, Elisa épouse Julien Veil en 1895 et Élisa Eugénie se marie avec Nathan Ferlander en 1897.
Entre-temps, Paul, en 1888, doit se présenter pour le recensement militaire. Sa fiche matricule apporte quelques renseignements sur le jeune homme. Il habite 10 rue de Sévigné, 4e arrondissement, chez sa mère. Il est brun, mesure 1m51 et bénéficie d'un niveau d'études de niveau 3. En raison de sa petite taille, il est ajourné en 1889 et 1890, puis affecté au service auxiliaire en 1891. En 1892, il passe dans la réserve. Autres renseignements entre 1880 et 1897, il habite successivement boulevard Beaumarchais, puis rue de Turenne (la fiche précise chez monsieur Maurice son beau-frère, époux de Céline).
Le militant socialiste
A quel moment Paul Fribourg s'engage-t-il politiquement ? On sait qu'il devient membre du POSR, Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, fondé par Jean Allemane. C'est en 1898 que son nom apparaît dans la presse socialiste, notamment dans le journal Le Parti Ouvrier. Il signe des tribunes consacrées « à l'antisémitisme et le prolétariat », tribunes à replacer dans le contexte de l'Affaire Dreyfus. Rappelons qu'en janvier de la même année a été publié le « J'accuse » de Zola, suivi du procès de l'écrivain. Paul Fribourg dénonce les vrais responsables de la campagne antisémite dans la presse, notamment Drumont et le journal la Libre Parole. Le socialiste qu’il est ne peut imaginer que le prolétariat se laisse berner par cette propagande. Pourtant, jusque-là les mouvements socialistes sont restés à l'écart de l'Affaire. Fribourg compte sur Jaurès pour reprendre le flambeau. D’où la lettre publiée le 11 juin 1898 dans le journal Le Parti Ouvrier :
« J'admire votre travail, j'aime votre honnêteté, votre sincérité, votre grand cœur (…). Nous sommes en train de commettre une grande lâcheté. Nous devons nous passionner pour toute victime de la société (…). Un misérable est à l’heure actuelle en train de lentement agoniser sur un rocher, un homme que je jurerais innocent (…). Que valons nous donc ? Et comment oser dire que notre idéal est de justice et de bonté (…). Opposons la vérité au mensonge (…). Vous vous devez à vous-même, à ceux qui vous aiment sans vous connaître d'entreprendre cette lutte généreuse pour la vérité (…). Que votre rayonnant esprit nous aide à dissiper les ténèbres qui pèsent lourdement sur la conscience publique (…). Soyez le flambeau qui éclaire, en avant, en avant, citoyen de toute l'énergie de votre éloquente parole, en avant pour la justice et pour l'humanité. »
Pour comprendre cette lettre ouverte, il faut avoir à l'esprit le refus de nombre de socialistes de s'engager dans l'Affaire qui pour eux ne concerne que des bourgeois. Mais Fribourg est persuadé que Jaurès est le seul capable de les entraîner dans un combat qui transcende les familles politiques, un combat au nom de certaines idées de justice et d'humanité. C'est bien sûr le rôle que jouera dès lors Jaurès.
Il y a pour le socialiste Fribourg un autre grand combat à mener celui de l'Unité. Les socialistes sont alors divisés en multiples familles, autour de nombreux leaders : Jaurès, Allemane… Paul Fribourg, lors des congrès (Japy, Wagram, Lyon …) s'engage dans cette voie. Il est présent en 1905 au congrès qui donne naissance à la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO). Allemane et les Allemanistes ont été parmi les principaux soutiens de Jaurès.
Fribourg n'est pas seulement un militant, un homme de parti. C'est aussi un homme engagé dans l'action. C'est ainsi qu'il se présente aux élections et devient conseiller municipal de Paris dans le 10e arrondissement de 1903 à 1908. Notons que le POSR est fortement intéressé par l'action communale. Il est membre du groupe socialiste et participe à divers commissions municipales et départementales.
Un article du Populaire du 22 septembre 1932 parle du « Petit Fribourg, le spirituel conseiller municipal, qui était alors délégué du POSR… Il parait que Briand disait de lui : « avec sa petite tête penchée, Fribourg me rappelle une estampe où un petit oiseau regarde amoureusement une fleur ».
Il intervient dans plusieurs domaines : régie du gaz, problème d’assainissement. Il soutient l'action des employés du Métropolitain lorsque ceux-ci souhaitent se syndiquer. On lui doit l'initiative d'une œuvre de vacances qui assure aux enfants des écoles communales dont les parents ne peuvent s'occuper eux-mêmes, des promenades et des jeux en plein air, par exemple dans le bois de Vincennes et aussi des visites dans les principaux musées parisiens. Il est l'auteur de plusieurs rapports, dont un concernant les hôpitaux où il prône l'exploitation du domaine rural de l'Assistance Publique par elle-même. Enfin, on peut citer une autre de ses interventions, celle en faveur d'un monument à Zola, occasion pour lui d'attaquer des radicaux hésitants, faisant preuve d’une « prudence honteuse devant leurs électeurs ». Il demande également qu'une rue de Paris porte le nom du grand écrivain.
C'est alors qu'il est conseiller municipal que sa sœur Blanche Fribourg épouse Lucien Haguenauer en 1903, dans le 12e arrondissement. Paul est l'un de ces témoins, l'autre étant Jean Allemane, le chef du POSR. L'intérêt pour la politique et le socialisme s’étend donc à d'autres membres de la famille Fribourg.
Signalons enfin que Fribourg, comme Jean Allemane, est franc-maçon. Cette appartenance n'est en rien étonnante. Beaucoup de socialistes ont rejoint la franc-maçonnerie. Allemane et Fribourg appartiennent à la loge Les Rénovateurs.
Le syndicaliste
Comme ses camarades socialistes, Paul Fribourg s'interroge sur les moyens à utiliser pour faire triompher leur idéal de société, sur les rapports entre action politique et action syndicale. S'il est un militant politique du PSOR, puis de la SFIO, s'il est un élu municipal, il est aussi un militant syndicaliste. D'ailleurs il faut rappeler que le parti de Jean Allemane a joué un rôle non négligeable dans la naissance de la CGT au congrès de Limoges en 1895. Fribourg y occupe des fonctions importantes, particulièrement dans les Bourses du travail ce qui lui vaut d'être délégué dans certains congrès. Sa conception du syndicalisme est celle des allemanistes : il est possible d'obtenir des réformes sociales par la voie politique, mais il faut privilégier l'action revendicative, celle des travailleurs, conformément à la charte d'Amiens. D'où l'implication de ces mêmes allemanistes dans de nombreux conflits, comme celui des Verriers de Carmaux. Paul Fribourg, dans plusieurs articles de journaux, théorise le rôle du syndicat par exemple dans Le Parti Ouvrier.
La loi de 1884, malgré ses restrictions, a permis au prolétariat « d'arracher au pouvoir l'arme de son émancipation future : le Syndicat ». Pour réaliser cette émancipation, la lutte syndicale ne doit pas être seulement défensive, « il faut s'organiser pour l'attaque puisqu'il s'agit de lutte de classes ». Le syndicat a donc un rôle politique à jouer. C'est « par le syndicat que le travailleur assurera le triomphe de la révolution ». Les Bourses du travail doivent être l'endroit où les travailleurs étudieront les formules qui aideront à la transformation de la société : « elles sont le lieu où se forgent les armes morales nécessaires à la lutte ». Pour triompher, il ne faut pas se limiter à des luttes corporatistes, il faut faire appel à la solidarité de l'ensemble des travailleurs. La grève partielle ne suffit pas. Le combat doit être global : pour cela la solution c'est la grève générale. La tâche immédiate est de parfaire l'éducation du nouvel adhérent grâce au syndicat qui est « l'école préparatoire des forces révolutionnaires ».
Fribourg insiste aussi sur l'action à mener auprès des non syndiqués, par des conférences, « des causeries amicales », par exemple dans des cercles d'études sociales de quartier. Le militant n'hésite pas, là encore à passer de la théorie à l'action de terrain. Pendant des années il sillonne la France, invité par les militants locaux. Il développe ses idées sur l'utilité du syndicat, par exemple auprès des cheminots. Dans la Tribune de la voie ferrée, on retrouve ces interventions à Besançon, Montereau, Angers, Brest, Chartres, Le Mans, Dole, etc… En décembre 1903, lors d'une conférence à Amiens, il annonce la création d'un orphelinat par le syndicat des chemins de fer, puis il évoque le rôle des femmes dans la vie syndicale :
« J’adjure la femme, non seulement de ne pas s'opposer à l'adhésion de son mari à son syndicat corporatif, mais encore de l'envoyer aux réunions de groupe ».
Mais les femmes ne sont pas seulement des épouses, elles sont aussi des ouvrières, des employées. C'est à elle qu'il s'adresse en janvier 1901, dans une revue de propagande socialiste l'Oeuvre sociale. Il les félicite du succès remporté par les couturières grévistes, référence notamment aux grandes maisons de couture Doucet Paquin. Parce qu'elles étaient organisées et unies, elles ont obtenu une amélioration de leurs conditions de travail et une augmentation de salaire. Au passage il évoque la situation misérable faite à la femme, aussi bien à l'usine et à l'atelier que dans la famille et dans la société et il dénonce « leur salaire ridicule pour un travail égal à celui de l'homme ».
Si Paul Fribourg multiplie ses efforts pour syndiquer les ouvriers et cheminots, il n'oublie pas ceux qui travaillent pour l'Etat. Dans un article paru dans l'Humanité, le 28 décembre 1906, il réclame pour eux les mêmes droits que pour les travailleurs du privé : ils doivent bénéficier du droit au syndicat inscrit dans la loi de 1884.
Tous les journaux relèvent le succès remporté par Fribourg lors de ses conférences. En voici quelques exemples :
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la Tribune de la voie ferrée du 15 juin 1902 évoque « le sympathique camarade Fribourg apprécié des employés des chemins de fer pour son talent »
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d'autres parlent de « sa parole persuasive qui soulève l'ovation ».
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En 1904, voici comment il est décrit dans un article du journal La France de Bordeaux et du sud-ouest :
« Lors d'une réunion à La Roche-sur-Yon la salle est haletante et enthousiaste, des bravos éclatent saluant le conférencier… Pendant près d'une heure le camarade Fribourg tient en suspens tout l’auditoire. »
D'une guerre à l'autre
Au nom de l'Internationalisme prolétarien, les socialistes ne peuvent qu’être hostiles à la guerre.
Fribourg, comme ses camarades, préconise le recours à la grève générale en cas de conflit.
En octobre 1912, alors que la guerre touche les Balkans, il incite ses auditeurs, au cours d'une conférence, à faire de la propagande anti-militariste. De même le 16 juillet 1913, d’après le journal La Croix, Mr Fribourg affirme que « les socialistes feront leurs devoirs à la déclaration de guerre par l'insurrection ». De tels propos ne peuvent échapper aux autorités et explique que leur auteur soit fiché (voir fichier central de la Sûreté nationale). Surtout de telles convictions lui valent la haine de la presse d'extrême droite, l'Action Française et de la Libre Parole. Le 11 mars 1913, le journal de Drumont crache sur « le petit juif Fribourg, le nabot juif » (moquerie sur sa petite taille). Il lui reproche de prôner le désarmement de la France, alors que l'Allemagne « est armée jusqu'aux dents ». Derrière les propos antisémites, le journaliste laisse entendre qu'un juif ne peut être un bon patriote. N'oublions pas que l'affaire Dreyfus n'est pas si lointaine.
Après Sarajevo en juin 1914, les socialistes ont placé leurs espoirs de paix en Jaurès. Mais son assassinat brise ce rêve. Nombreux sont les militants qui assistent aux obsèques. Fribourg en fait partie. Son nom figure sur le registre des signataires. Désormais plus rien ne s'oppose au conflit, c'est l'enchaînement des déclarations de guerre. Il n'y a pas de grève générale, pas d'insurrection, mais une acceptation résignée. Au mois d'août 1914, au cours d'une réunion socialiste dans le 20e arrondissement, Paul Fribourg déclare que « les socialistes n'ont pas voulu cette guerre et qu'ils la feront contre l’Empereur, non contre le peuple allemand ». Pendant le conflit, le militant continue à organiser des conférences, des causeries, mais lui-même est concerné par la guerre, car en 1916 il lui faut travailler pour la Défense. Il est détaché auprès de la société Blum et Cie à Suresnes qui fabrique ordinairement des tracteurs, mais désormais aussi des véhicules pour l'armée.
Fribourg continue à écrire cette fois dans un journal appelé L'Heure. Il y évoque l'admirable effort de guerre de la Ville de Paris. La municipalité malgré la diminution de ses recettes continue à soutenir la population la plus modeste, celle qui souffre le plus de la guerre. Le 12 décembre 1916, il appelle au courage, à la confiance comme le président du Conseil municipal. Dès 1917, Paul Fribourg défend l’idée d'une possible paix, citant au passage Victor Hugo et son rêve pacifiste. Mais la paix ne pourra aboutir que s'il existe un système d'arbitrage entre les nations. C'est pourquoi dans un autre journal, La France Libre, il défend le 6 juillet 1918, la proposition de Wilson de créer une Société des Nations.
L'armistice signé, Paul Fribourg est libéré définitivement de toute obligation militaire le 15 novembre 1918. C'est aussi le moment qu’il choisit pour donner une place plus importante à sa vie personnelle. Un article de l'Humanité du 10 juin 1918 présente une liste d'adhérents à une « Coalition républicaine ». Y figure le nom de Paul Fribourg avec sa nouvelle adresse Neuilly-sur-Seine. Il a quitté le boulevard de Reuilly et donc Paris, peut être est-ce la conséquence des bombardements qui ont frappé cette voie du 12e arrondissement au début de l'année 1918. Ce déménagement est confirmé par un acte de naissance, celui de son fils, Pierre Fribourg, né à Neuilly le 24 janvier 1919. Paul reconnaît immédiatement son fils dont la mère est Charlotte Pauline Lanfant. Désormais, le couple habitera, comme le montre plusieurs recensements de Neuilly, au 82 rue Charles Laffitte de cette commune. Il est intéressant de noter que la déclaration de naissance de Pierre a pour témoin Jacques Lanche, député socialiste de Paris. La mère de Fribourg, Amélie Daltroff, l'a suivi à Neuilly, mais un article de la France Libre du 25 février 1920 annonce le décès de cette dernière et présente ses condoléances à son fils, l'ancien conseiller municipal.
Toutefois, à partir des années 1920, Paul Fribourg semble moins présent dans le débat politique. Pour autant il ne renie pas ses convictions. En voici quelques preuves :
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En février 1927, Gustave Rouanet, ancien député socialiste, décède. Le journal Le Populaire du 14 février décrit ses funérailles « une foule dense lui rend hommage. Parmi les participants, on relève les noms de Léon Blum, de nombreux élus, mais aussi de Paul Fribourg ».
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En mai 1933, il se rend à Herblay, où demeure Jean Allemane, une fête est organisée en l'honneur du fondateur du POSR, parmi les orateurs se trouve Fribourg.
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Deux ans plus tard, il assiste aux obsèques du même Allemane et à son inhumation au cimetière du Père Lachaise près du mur des Fédérés.
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Le 9 octobre 1933, Le Populaire annonce que l'ancien conseiller de Paris a répondu à l'appel de la SFIO et fait don de sa bibliothèque au parti socialiste. Un catalogue doit être établi du « fonds Fribourg ».
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Enfin en 1936, le socialiste qu’il est toujours ne peut rester indifférent aux événements que connait l'Espagne. Son nom figure sur une liste de souscription au secours du peuple espagnol.
Au-delà de ses dernières interventions, on ne peut qu’imaginer l'inquiétude de Paul Fribourg après l'arrivée de Hitler au pouvoir et la menace qu'elle fait peser sur l'Europe. Inquiétude surtout avec l'occupation de la France par les troupes allemandes et l'antisémitisme d'Etat mené par le gouvernement de Vichy. Aucun document connu ne nous renseigne sur son vécu durant la guerre. Par contre, son frère aîné Salomon est arrêté à Paris parce que juif. Interné à Drancy, il est conduit le 30 juin 1944 à Auschwitz par le convoi numéro 76. Il n'en est jamais revenu.
Paul Fribourg décède à Neuilly-sur-Seine le 31 décembre 1950. Sa compagne Charlotte Lanfant lui survit jusqu'en 1975. Son fils Pierre meurt à Mougins en 1999.
Sources
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Maitron
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Dictionnaire national des contemporains Curinier édition 1919
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Annuaire du commerce Didot-Bottin
Archives Départementales en ligne
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Paris, Hauts-de-Seine, Marne
Gallica & Retronews
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Journaux et Revues :
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Parti ouvrier
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Petite République
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Cri du Peuple
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Le Libertaire
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L'Heure
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La France Libre
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L'Humanité
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Le Populaire
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Gilles Blanc
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Le Gaulois
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Le Petit Parisien
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Le Journal des Débats
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Comédien
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L'Action Française
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La Libre Parole
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Des journaux régionaux :
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La Dépêche
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L'Ouest Eclair
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La France de Bordeaux et du sud-ouest
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Le Petit Provençal
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Le Progrès du Loir et Cher
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Des revues également :
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Revue Socialiste
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L'Oeuvre Sociale
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Les Cahiers de l'ouvrier
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Bulletin de la Ville de Paris
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Quelques livres :
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Ouvrage de Madeleine Rebérioux sur Jaurès et l'affaire Dreyfus
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A la recherche de la nouvelle affaire Dreyfus de Vincent Duclerc
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SFIO, syndicalisme et luttes ouvrières (1905-1914), Stéphane Sirot
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Franc-maçonnerie et mouvement coopératif en région parisienne (1871-191), Éric Le Bouteiller
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Les Français dans la guerre, JJ Becker
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Sites :
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CGT pour Tribune de la voie ferrée revue des cheminots
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Site anarcho-syndicaliste sur le congrès d'Amiens
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Fondation Jean Jaurès
Et bien sûr Généanet qui a fourni de nombreuses pistes de recherches et documents,
enfin Wikipédia toujours utile.
Seule une partie des documents a été utilisée dans ces quelques pages du portrait. Une véritable biographie reste à écrire.